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Que disent les critiques d'ART...

Aux États -Unis, en Italie, en  France...

 

 

 


 

Magnifique est la lumière qui enveloppe la peinture sur cuivre de Maev Marchini, une artiste capable de communiquer son univers complexe intérieur à travers le matériau et la couleur, avec une approche visuelle hors du temps. Les dimensions temporelles et spatiales sont en suspension dans le souffle de l'esprit, qui exige la liberté picturale et cathartique.

Son vécu intérieur apparaît comme une expression supérieure de dialogue ouvert et de partage avec les autres. Derrière la splendeur de l'image peinte, se cache la voix universelle, née d'un tourbillon d'émotions latentes dans le support en cuivre fortement exprimé.
L'attention à la vie, aux thèmes existentiels, la fuite de la vie quotidienne, comme si les pérégrinations du rêve racontaient l'introspection représentée par l'auteur, célébrée par la pensée positive, mais née d'un abîme de souffrance. De la douleur de son âme est né l'art de Maev Marchini, une douleur qui a touché les profondeurs de la vie humaine et qui se traduit par une élévation de pensée au-delà du paraître.
Parmi les événements tragiques de l'inconscient, il y a cependant une recherche sans fin pour la beauté, un désir extraordinaire de lumière inondant toute sa production artistique de cuivre.
Sa technique artistique est unique: l'utilisation du cuivre en fait une artiste particulière. Le support sans précédent (le cuivre) permet à l'artiste de communiquer un message de positivité et d'ambition à l'équilibre et à la sérénité. Dans les œuvres d'art de Maev Marchini l'harmonie se révèle dans le signe enveloppant, flottant en contrepoint à l'apothéose de la passion, comme un abandon musical de la perception passionnelle.
L'irréel transcende le quotidien dans une explosion de couleurs et d'espoir sans bornes. Il est empreint d'une intensité de couleur de communication et une chaleur unique, dans lequel vit l'amour de Maev Marchini pour la vie et l'univers " femme ".
Le parfum chromatique de Maev Marchini séduira quiconque observe son travail comme parfums éternels de femmes.

 

Critique et Historiqie d'Art - www.sabrinafalzone.info
Ecrit le 6 avril 2013 à Milan et traduit le 8 avril 2013

 

 

 

 

 

 

Expo- New-York: Agora Gallery

 

 

MAEV: An Artist's Reaffirmation of the Visionary Impulse

Rarely are subject and medium so seamlessly merged as in the paintings on copper of the doubly-gifted Quebec-based visual artist and musician MAEV (Maev Marchini) whose compositions are infused with a singularly ethereal sense of light.

A visionary in the tradition of William Blake, MAEV abandoned oil painting for her unusual medium in the wake of a trying family crisis in the late 1980s. Unlike that British master, however, she does not employ the copper plate for printing multiple editions; rather, each plate serves as the surface for a single original painting, etched with tactile lines and brushed with colored varnishes in her own inimitable manner.


The resulting works have a transcendent quality, at once mythic and romantic, with human and fantastic peacock-like avian figures afloat in glowing cosmic spaces. Most of the human figures in MAEV's paintings are exquisitely formed female nudes of a beauty approaching those of Botticelli. Invariably, they are enveloped in richly burnished hues, as seen in "Envoi Sensuel," where a slender Venus etched in a supple line is combined with a fiery globe in an especially radiant configuration.

MAEV's colors are as variegated as those in Redon's pastels, albeit more fluid and filled with light. Further enhanced by a mottled effect in which several colors flow together in almost "marbleized" configurations that bring the entire surface alive with a vibrant chromatic "pulse," they create the sense of a rarefied realm of fantasy and heavenly harmony.

Sinuously delineated floral forms also appear in compositions such as "Allegra" and "Paradisia." In the latter work they evoke the cosmic terrain upon which one of MAEV's characteristically comely female nudes strolls gracefully among exotic crane-like birds. In another piece called "Terre-Ciel," two nudes crouch on a massive green vegetal mass with a curvaceousness that rhymes visually with those of the figures, floating over a shimmering body of water. Between them a large water bird preens against a glowing solar orb emitting blinding golden rays.

In yet another stunning scene entitled "Soleil Bleu," a bather with a flowing mane is seen partially submerged in a body of water and encircled by delicate flowers which curve upward to vanish into an orange stratosphere where planets are suspended like bright balloons.

In other works, such as "Embrasement," beautiful faces surrounded by crowns of flowing tresses float disembodied in fiery, almost equally luminous areas of sky and water. Elements of the Rococo and the Baroque also come into play in MAEV's compositions to enhance their sense of fantasy, as seen in a venture into Orientalia entitled "New Japan," where the bare breasts and torso of a beautiful woman appear delineated in a phantom-like manner against an ostensibly abstract cosmic background, the contours of the figure's hair flowing upward like huge flower.
The word "visionary" has been bantered about so freely as to have almost lost its meaning in recent years. But an artist such as MAEV makes clear that the spirit of William Blake, Samuel Parker, and others among the group that embraced the name "The Ancients" for their love of myth and magic is still alive in the postmodern era. For MAEV's work is possessed of a visionary intensity and a conviction that provides visual evidence of her statement, "I love to create for the pleasure of others, whether it be with original music, floating to transmit my impressions, my interior realiza
tions or to compose a parallel universe with my paintings on copper where the unreal transcends the day to day in a flight of colors, where the heat of well-being mixes with Love and Hope."

Maureen Flynn
Agora Gallery

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Professor Jean-Paul Gavard-Perret

Columnist - Art critic for Arts - Up.info

 

Professeur Jean-Paul Gavard-Perret

Chroniqueur - Critique d'art pour Arts-Up.info

MAEV :
LA MATIERE DE LA GRÂCE

Dans l 'œuvre de Maev émerge le pouvoir de l'étrangeté comme de l'évidence. L'expérience d'une sorte d'infini dans la proximité en acceptant le défi de l'émotion. Les œuvres appellent au sentir vrai Que dire d'autre en effet, devant ces tableaux, sinon l'émotion qui prend par surprise et laisse abasourdi jusqu'à provoquer le point de rupture de la pensée ?

Dans le " vieil " espace de la peinture Maev ramène la forme de joie existentielle qui n'a rien de superficielle. La profondeur est scrutée loin de tout narcissisme mélancolique. Aux gouffres rendues instables par la maladie de l'idéalité l'artiste donne une ouverture, un jaillissement dégagé de tout miasme

L'artiste crée un processus nomade des réseaux de fragments architecturaux construits pour l'éloge de la beauté. L'artiste fait ainsi l'éloge des lieux qu'elle réinvente comme fiction dans une série de volutes et de couleurs vibrantes à base de rose et de rouge. Sa peinture, est vraie, en une série mouvante de plans plus que de " dépositions ".

La matière peinture ne " repose " pas elle fait corps avec la thématique de l'oeuvre. D'où cette dimension rare dans l'art contemporain. A savoir la recherche terrestre de l'envol, l'appel d'air mais au sein même de ce que la matière possède de plus sensuel voire dionysiaque.


L'espace du ciel lui-même devient un volume de feu. Les toiles surgissent telles de grandes constellations. Elles sont aussi des fixations tout en pensant la fixation comme l'effet d'un déplacement. On peut affirmer en ce sens que Maev travaille la matière et l'idée (ou l'affect) dans ce qui n'appartient pas au registre de l'imagerie mais d'une sorte d'athéisme de l'image pieuse - à savoir cérémonielle.


Les œuvres encensent le monde en se développant organiquement non tant par leur thème mais à travers le langage de la peinture elle-même, ses formes, ses couleurs et sous diverses registres. Maev ne se limite donc pas à l'exercice du recouvrement, du frottage ou du simple vernis. Elle est à la recherche de l'image qui fait sortir de nous-mêmes et en même temps pousse au fond de soi dans un exercice non de cruauté mais de tendre sensorielle.

Maev situe dans l'hors et le dedans. Dans un lieu (ou non-lieu) par excellence qui nous enseigne ce que "aître" ou "demeure" veulent dire : serait demeure de l'être non pas ce que dans quoi nous habitons mais ce qui nous incorpore à la tendresse du monde. Il existe le mystère de l'échange et un acte d'amour car : " dans la peinture l'amour préside au chemin - il n'y a pas de chemin où il n'y a pas d'amour" écrit Danielle Mémoire. L'œuvre de Maev le prouve.

Pour autant ses tableaux ne sont pas un horizon platement poétique (au sens galvaudé du terme) mais bien la paradoxale connaissance. Le corps s'y perd (l'âme idem). Il faut faire avec ces volumes pleins de sensation par effet d'épaisseur sensiblement diaphane.

Face à ce travail nous ne sommes plus seulement des ombres survivantes. Et Giacometti le savait : selon lui pour qu'un tableau soit intéressant il faut qu'il soit " inquiétant " mais sans jamais jouer sur le monstrueux. Ici c'est la beauté et sa saveur de paradis même qui inquiètent.

L'œuvre de Maev reste corps et graphie donc chorégraphie. En quelques rondeurs symboliques (mais pas seulement) le corps est magnifié. Corps de femme qui nous échappe comme la peinture nous dépasse. Mais c'est bien ainsi : il faut admirer l"autre" dans un tableau et ne pas prendre celui-ci pour un miroir face auquel nous resterions seuls avec notre désir. C'est pourquoi de tels tableaux nous affectent : ils nous regardent. Et parfois -égoïstement - on voudrait presque qu'ils ne regardent que nous…

J-Paul Gavard-Perret
07/11/2011                                                

Arts Critics

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